myosotis
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| Sujet: un film pas comme les autres Ven 20 Juin - 13:57 | |
| bonjour "Valse avec Bachir"
certainement un film difficile... jespere aller le voir des que je le peux. ca change des comedies un peu legeres ... bisous.. sources Yahoo actualités. PARIS (AFP) - En compétition au dernier Festival de Cannes, et mercredi sur les écrans, "Valse avec Bachir" de l'Israélien Ari Folman met en images d'animation, dans un original documentaire autobiographique, la première guerre au Liban où le réalisateur a combattu au début des années 1980.Hanté par le souvenir enfoui des massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila, à Beyrouth, perpétrés par les phalanges chrétiennes sous les yeux des soldats israéliens, "Valse avec Bachir" s'ouvre sur un cauchemar: un ami de l'auteur rêve chaque nuit, qu'il est poursuivi par les 26 chiens qu'il a tués à l'entrée des villages du Liban, lorsqu'il était jeune soldat.Le récit de ce cauchemar amène alors Ari à partir en quête d'un passé dont il ne se rappelle rien.Thérapie personnelle, réflexion sur le travail de la mémoire, "dynamique et vivante, qui remplit les trous", "Valse avec Bachir" est avant tout une dénonciation de la guerre.Son efficacité réside précisément dans le recours à l'animation qui permet de mettre en images un conflit qui en est dépourvu, avec plus de liberté qu'un documentaire classique, et sans le glamour ni la grandiloquence des films de guerre hollywoodiens.Il s'articule autour de témoignages d'anciens compagnons et d'experts, tournés d'abord en vidéo puis entièrement redessinés dans un style de bande dessinée.Loin d'y perdre leur force, les personnages n'ont pas le côté artificiel des dessins animés en 3D et, par un jeu savant de couleurs et de fluidité des mouvements de caméra, gagnent même en authenticité.La bande-son, omniprésente, de Max Richter plonge intensément le spectateur dans le quotidien des jeunes soldats."C'était la seule façon de le faire", a expliqué Ari Folman à la presse internationale réunie à Cannes en mai. "Si nous avions fait un documentaire classique, nous aurions vu des quadragénaires raconter des histoires vieilles de 20 ans et des photos de guerre sans lien avec leur récit".De même, le réalisateur ne s'est pas donné "pour mission d'enquêter sur qui était au courant du massacre parmi les autorités israéliennes". "C'est un film personnel au sujet de la mémoire", a-t-il estimé.De l'attaque au lance-roquettes d'un convoi de Tsahal par un enfant dans un verger du Liban à l'attente de soldats israéliens sur une plage, Ari Folman montre la guerre sous toutes ses facettes, sanglantes et absurdes, pour aboutir au massacre des camps de Sabra et Chatila, perpétré de nuit à la lumière des fusées éclairantes tirées par les soldats israéliens.Là, face à la douleur d'enfants, de femmes et de vieillards palestiniens comparés aux survivants du ghetto de Varsovie - et à l'indifférence de l'ex-Premier ministre israélien Ariel Sharon, alors ministre de la Défense -, l'auteur dénoue enfin le traumatisme enfoui dans sa mémoire, le film s'achevant symboliquement sur les rares images d'archives disponibles."Valse avec Bachir" sort mercredi dans 170 salles en France.Oh un petit rayon de soleil.... pour echapper a la !!!!! | |
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